Depuis plusieurs semaines déjà, les étudiant·es de Lille se mobilisent en soutien au peuple Palestinien. Mais bon, vous ne serez pas étonné·es si je vous dit qu’avec cette mobilisation vient la répression. Lors du premier blocus de l’ESJ, les militant·es se sont fait gazer devant Sciences-po alors qu’iels tentaient de bloquer l’IEP, situé à quelques mètres de l’école de journalisme. Quelques jours plus tard, une occupation a été lancée à Lille 3. Celle-ci s’est soldée par une expulsion commanditée par Régis Bordet, président de l’université de Lille. Une soixantaine de keufs, armés de leurs matraques et de leurs boucliers, ont alors mis dehors la vingtaine d’occupant·es présent·es sur les lieux à ce moment-là. Tout cela accompagné de propos transphobes, misogynes, racistes, et j’en passe.
Régis Bordet avait annulé quelque temps auparavant la conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan initialement prévue à Lille 3. Quoi qu’il puisse dire pour se dédouaner de ses décisions, elles relèvent clairement d’un positionnement politique, et ce dernier, vous l’aurez compris, n’est pas en faveur du peuple palestinien. Face à toutes ces manigances répressives et manipulatrices, les étudiant·es se sont passé le mot : Face à l’oppression, résistons !
texte publié dans Anarchie Locale n°4