Ils braquent notre petit cœur

« Au secours, notre patrimoine ouin ouin ouin » pouvait-on entendre après le braquage du Louvre (pas celui de Lens) le 19 septembre dernier, où 9 bijoux, dont quelques-un ayant appartenu à l’impératrice Eugénie, femme de napoléon. En 7 minutes top chrono l’équipe, qui s’est fait passée pour des employés du BTP, s’est mise dans la poche l’équivalent de 88 millions d’euros, soit un peu plus que le salaire journalier de Bernard Arnault. Malheureusement, ils se sont fait choper pour la plupart (mais pas Bernard). Ce genre de casse c’est pas anodin, c’est tellement ciblé que c’est forcément une commande faite par un type pété de thune. Si les bandeurs de napoléon pleurent sur les plateaux télés en s’indignant contre les voleurs, ils refusent de comprendre que ce sont d’autres bourgeois qui « pillent » leur patrimoine adoré. Et comme d’hab, pendant que les patrons empochent, ce sont les employés qui trinquent.

Plus local et tout aussi rapide et spectaculaire, c’est La Poste de Roubaix qui s’est faite ouvrir à l’explosif le 12 novembre pour faire sortir des sacs de biftons… pourtant vides. Comme au Louvre, les gilets jaunes étaient revêtis pour se faire passer pour des techniciens, mais l’explosion a sûrement donné des infos contradictoires aux passants. 6 perquisitions ont eu lieu dès le lendemain. Mais que reproche-t-on à tous ces « braqueurs » qui, bravement, ne font que tester les systèmes de sécurité de nos institutions ?

Braquage de La Poste à Roubaix, novembre 2025.