Le 16 août 2024 un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord). Pour un vol d’alcool au supermarché, il s’est fait embarquer. Les flics disent l’avoir trouvé inanimé plus tard en cellule et auraient tenté de le « sauver ». Le comico est bien doté en matraque et matériel de répression mais il n’y aurait pas de défibrillateur. Et surtout, pourquoi des « erreurs » s’y produisent constamment ? Car ce n’est pas sans nous rappeler Samba, tué par la police à Wattignies en mars 2024, et la mort de Toufik au commissariat central de Lille en 2020. S’ils n’étaient pas flics, on appellerait ça des tueurs en série.
À la violence étatique s’ajoute la bureaucratie inhumaine. C’est 4 jours après son décès qu’un courrier apporte la tragique nouvelle à sa famille. Trop tard selon elle, surtout qu’il s’agissait d’un majeur protégé, mis sous tutelle avec 4 proches contactables. Ils attendent toujours les résultats de l’autopsie. La famille s’est rapprochée d’un avocat. ACAB.
texte publié dans Anarchie Locale n°6