Dans le n° de mars, l’article « Pour un antiracisme antiautoritaire » nous instrumentalise, avec un paternalisme bienveillant et des sources mega douteuses (sionistes), pour critiquer d’autres groupes antiracistes.
On ne cherche pas votre validation. On est pas un outil pour vos débats.
Plutôt que de décider entre vous qui sont les bons et les mauvais racisés, vous voulez pas vous occuper des racelards qui traînent encore dans les milieux militants ? Les collectifs, les AG, les conv signal cultivent encore du racisme, de la transphobie, de la misogynie, du sanisme et du validisme. Attaque-toi aux groupes minorisés : un pavé dans ta gueule.
Nik tes privilèges. Nik les bonnes intentions. Et nik le Lyautey. Tout crâmer.
Nous c’est PiPaZ, un groupe en mixité choisie racisé-es. On entend par là toutes les personnes susceptibles d’être assignées à un groupe minorisé et d’être victimes de discriminations racistes, y compris antisémites et islamophobes. On agit par et pour les personnes concernées par le racisme.
Si tu veux t’organiser : prochaine AG le 26/05 à 19h (CCL2).
Tu peux nous écrire sur pipaz@distruzione.org
Ce texte nous a été envoyé par mail. Nous avons trouvé la critique justifié et nous l’avons donc publié sans modification.
Nous ne sommes cependant pas d’accord avec certains points, en particulier l’usage du terme « sionistes » qui est à la fois une accusation grave et un terme dangereux dans certains contexte (notamment car il permet la perméabilité avec les sphères complotistes). Nous souhaitons cependant que ce texte serve de discussion entre les différents collectifs et ne voulons pas faire de réponse interposées.
Et nous avons quand même l’exclu du 1er texte de présentation du collectif ce qui est un peu la classe.