Après le coming-out fasciste d’Elon Musk, Tesla a vu ses ventes diminuer de 50 % dans le monde. Mais il n’a pas fallu attendre ses saluts nazis pour découvrir que le personnage et ses entreprises étaient immondes.
En 2025, la fortune de Musk est estimée à 378 milliards de dollars. Mais, à l’image de notre coq-en-pâte national Bernard Arnault, cet argent n’est pas sorti de nulle part : en plus d’une fortune familiale issue de l’exploitation de mines d’émeraudes en Afrique du Sud (ce qu’il dément éhontément), le milliardaire a reçu plus de 45 milliards d’argent public étatsunien pour ses entreprises Tesla et SpaceX.
Tesla, c’est l’entreprise qui fabrique des énormes bagnoles, avec des moteurs électriques qu’on ne sait pas recycler, qui exploitent un prolétariat noir à bas coût dans des mines de nickel et de cobalt en Afrique centrale pour satisfaire les besoins de quelques petits bourges à l’égo fragile en Occident. Il serait bien que ça s’arrête, tout comme l’illusion de la voiture électrique verte et vertueuse.
Ça a déjà commencé : en 2023, d’importantes grèves ont eu lieu au Danemark et en Suède parce que Tesla ne respecte pas les conventions collectives sur les salaires. Musk payerait moins bien ses salarié·es que le reste du secteur automobile ? Sans rire !
En Allemagne, en mars 2024, contre le projet d’agrandissement par Tesla de sa « giga-factory » berlinoise, un groupe écolo Allemand a volontairement mis feu à un pylône électrique, stoppant la production pendant quelques jours. Et en mars 2025, un groupe anarchiste a mis feu à un concessionnaire Tesla près de Toulouse : 12 véhicules partis en fumée !
Le message est clair : c’est pas des stickers « j’ai acheté cette Tesla avant qu’il soit nazi » qui régleront le problème de ces entreprises mortifères et de leurs dirigeants fascistes.
Musk était ultra-autoritaire, libéral et égocentrique bien avant qu’il ne s’associe à Trump. Mais si c’est l’actualité qui doit motiver à tout zbeuler, alors pourquoi pas ! Localement, il y a une enseigne de Tesla à Lesquin.