La première Pride était une émeute. En 1969 à New York au bar Stonewall Inn, en réaction au harcèlement policier contre les personnes LGBTQ+, les pavés ont volés. Les personnes trans, handi·es, fol·les, racisé·es, travailleur·euses du sexe avaient déjà une place importante dans les luttes, et il est donc inconcevable de les en exclure aujourd’hui.
Ici à Lille comme partout ailleurs, La Pride est devenue une opération commerciale ou politique pour se réapproprier nos luttes et faire du pink washing. Repolitisons ce qui doit rester une manifestation pour nos droits et notre libération. Parlons du climat de transphobie qui s’aggrave, de nos ennemis capitalistes et fascistes, de la nécessité de changer de système économique et social, d’organisation politique.
Alors soyons fièr·es, de nos victoires passées pour lesquelles nous n’avons personne d’en haut à remercier, de nous battre encore aujourd’hui pour faire péter les normes que la société nous impose et construire un monde sans oppressions.
Prends donc un masque pour se protéger des keufs curieux, ce qui peut permettre à nos camarades à la santé fragile de venir aussi.
REJOIGNEZ–NOUS POUR UN CORTEGE VENER LE 15 JUIN !
texte publié dans Anarchie Locale n°4