Silence, on fête

Une fête de la musique qui tombe un week-end, c’est pas chaque année.
C’était l’occaz pour qu’un max de monde puisse y participer (sauf celleux qui bosse dimanche matin, force à vous).

Les premières notes ont résonné dans les rues dès midi, mais on avait hâte que la nuit tombe pour pouvoir enfin twerker sur les boulevards sans suer 5L d’eau. C’était pas l’ambiance dans toutes les rues, mais on était là. Puis, doucement, à la tombée de la nuit, tout le monde a commencé à se réveiller pour s’éclater.

Et là, alors que la fête battait son plein devant chez Ben (Wazemmes), un bruit horrible déchire la soirée. Non, pas Sardou. Pire : les keufs. Les cowboys nous signalent qu’il est temps d’arrêter là. Il est 00h10.

Les autres sound systems ? Tous déjà coupés. Passé minuit, sort ton portefeuille et rentre dans un bar ou va en boîte. Mais pas un bruit dehors. Il ne faudrait pas qu’on entende trop de musique. Il ne faudrait
pas qu’on se divertisse
. Il ne faudrait surtout pas déranger les bourgeois qui rêvent d’un centre-ville sans bruit.

Merci la mairie, pour cette soirée en toute sécurité. Y’avait pas de bus, pas de métro en nocturne pour rentrer plus tard. Mais j’ai pu rentrer à pied, bercé par l’odeur de gazeuse.