Poésie : Sommet du trou de balle (Feat. The Boss)

Version revisitée du Sonnet du trou du cul de Verlaine et Rimbaud (1871).

Obscur et froncé comme un contrôle abusif
Il respire, humblement bernard tapi parmi le marketing
Humide encor d’amour qui suit la fuite des leasings
Des Fesses blanches du manager au cœur de son exécutif.

Des filaments pareils à des larmes en feedback
Ont pleuré, sous la stratégie cruelle qui les repousse,
À travers de petits caillots du mickey maousse
Pour s’aller perdre sur le CAC40 et checker l’impact.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa deadline ;
Mon âme, du coït overbooké dans le cracking,
En fit son larmier corporate et son nid de faux-culs.

C’est l’olive débriefée, et le rapport du G20,
C’est le tube où descend la praline du souverain
Chanaan féminin dans les moiteurs total focus !

Poésie : Apaisement mon cul


avançons, droit devant, comme sur des tourelles, des contreforts mobiles, des châteaux qui avancent, de ville en ville, enrôlons dans les villages, les villes, allons-y en insulte, en violence, bousillons, cognons, créons comme des sillons, faits par des tornades de gens violents, malotrus, méchants, soyons des brutes, cognons à tout va, brutalisons les classes intermédiaires, violentons les journalistes, attaquons-nous aux riches, mais aussi à tous les récalcitrants, celles et ceux qui veulent la paix, qui veulent transformer le monde petit a petit, leur monde est mort, le nôtre avec, avançons comme des engins indestructibles à la face de puissants, attaquons l’État, détruisons-le, bouillons la gueule aux puissants, faisons des groupes de destruction, d’insultes, produisons de la violence, avançons contre tout ce qui se présente à nous avec sa mollesse, il ne nous faut pas de mous, non, ne nous allions pas avec les mous, bouillons les mous, tapons le plus possible, insultons, soyons pris pour des affreux, fabriquons des tours mobiles, comme des châteaux forts, mais ambulants, sillonnons la campagne, foutons la zone partout, des zones mobiles maintenant, qui avancent vers les têtes couronnées de la démocratie, vers les cadors de l’État, bousillons leur la gueule, il faudra les détruire, c’est ce qu’ils font eux, ils nous insultent, nous brisent, ils n’y vont pas par quatre chemins, et des que nous bougeons ils nous traitent d’anti-democrates, pétons la démocratie, foutons-là à plat, au niveau zéro, terminé, la démocratie mais sans hauteurs, brûlons les étages supérieurs, virons les dominants, soyons très méchants, violents, attaquons de partout et avançons, mettons tout à sac, qu’il n’y ait plus rien qui tienne debout, caillassons tout, tous les supermarchés doivent brûler, tous les centres de pouvoir, toute la richesse de puissants doit partir en fumée, toutes les télés exploseront, les centres d’informations, les galerie marchandes, chaque centre-ville doit brûler, les mairies attaquées, rien ne doit rester après notre passage, pas de molesse nulle part, il faut mettre à terre la machine de soumission, cassons tous les outils de travail, de production, attaquons les grands centres de distribution, attaquons toutes les institutions, bousillons tout, frappons les esprits, soyons pour eux des gens ineptes, des cons irrécupérables, des analphabètes, soyons prêts à leur arracher la tête, tapons dans le lard de ces maîtres, il faut les faire fuir, ou les faire frire, nous sommes irréductibles, nous voulons tout remettre à zéro, mettons tout en pièces, soyons pour eux les stupides, ceux qui comprennent rien, ça suffit l’éducation, soyons les plus mals éduqués, détruisons tout comme des hordes de sauvages, des brutes, des barbares,

[Apaisement mon cul]

image publiée dans le n°16 d’Anarchie Locale