Crisan, 45 ans, habitant d’un camp de Rroms près de la Deûle à côté de l’écluse du Grand Carré, a été retrouvé mort noyé le dimanche 12 mai. Selon un témoignage, il avait « l’habitude de plonger (dans la Deûle) pour s’y laver, faute d’accès à l’eau sur le terrain ». Son décès nous rappelle la précarité des Rroms et autres voyageurs, entretenue par les pouvoirs publics qui entravent toutes tentatives d’autonomisation. Les expulsions violentes, l’absence de solutions de relogement ni de places dans les aires d’accueil, la Métropole qui ne respecte pas ses obligations…
Pensée à la famille de Crisan et à tou·tes les autres !
texte publié dans Anarchie Locale n°4